Pendant l’hiver, les vaches laitières passent du temps dans l’enclos extérieur lorsque les conditions météorologiques le permettent. Au printemps, à l’été et à l’automne, les vaches passent leurs soirées dans un pâturage où elles ont accès à de l’herbe et à du foin frais. Les certifications de qualité annuelles du lait au Musée témoignent de la bonne santé de ces vaches laitières et des excellents soins qu’elles reçoivent.
Le troupeau de bœufs et les chevaux ont accès à des espaces extérieurs tout au long de l’année.
Les chèvres, les moutons, l’âne, les alpagas, les lapins et la volaille sont à l’extérieur, dans un pâturage, au printemps, à l’été et à l’automne.
On laisse sortir les porcs le matin, à l’arrivée du personnel chargé du nettoyage. Ils sortent un à la fois pour se dégourdir et faire quelques tours des enclos qui les entourent.
Voici les nombreuses raisons pourquoi les porcs ont chacun une grande stalle individuelle :
- Chaque race a différents besoins nutritionnels et nous avons généralement un animal de chaque race.
- Les truies nécessitent des soins différents à chaque étape de gestation. Nous nous efforçons d’avoir une seule truie par mois qui met bas pour qu’elles ne soient jamais simultanément à la même étape de gestation au même moment.
- La sécurité des animaux est une priorité. Certaines truies peuvent être très agressives, tandis que d’autres sont timides. Elles peuvent se blesser gravement entre elles si on les garde ensemble.
- Les taux de conception augmentent considérablement lorsque les truies se trouvent dans un environnement calme où elles reçoivent des soins individuels pendant les 35 premiers jours de gestation (lorsque les embryons se fixent à la paroi utérine).
- Il est beaucoup plus facile pour les visiteurs d’identifier une race lorsqu’elles sont présentées.
- La sécurité des employés est une priorité. Puisque nous visitons nos truies tous les jours, nettoyage et soins, il est beaucoup plus sécuritaire pour les employés d’éviter de se retrouver au milieu d’une bagarre.
- Il est très simple de surveiller la santé des truies lorsqu’elles sont nourries et logées individuellement, car nous pouvons observer leur appétit et leur fumier. Il s’agit d’une méthode rapide de détecter les maladies.
- Les truies en fin de gestation ont des niveaux d’hormones plus élevés, ce qui les rend très agressives avec les autres truies.
Nous gardons les porcelets d’une même portée ensemble et avons beaucoup de succès. Puisque les petits sont tous de la même race et du même âge, ils ont tous besoin des mêmes soins.
Nos porcs sont logés dans des stalles de 1,8 m x 4,6 m (6 pi x 15 pi). Ces stalles sont divisées en trois espaces. Les porcs peuvent donc être propres et heureux puisqu’ils mangent, dorment et font leurs besoins dans différentes sections.
On laisse sortir les porcs le matin, à l’arrivée du personnel chargé du nettoyage. Ils sortent un à la fois pour se dégourdir et faire quelques tours des enclos qui les entourent.
Les porcs sont des animaux sociables et intelligents. On leur donne souvent des jouets pour stimuler leur fonction cérébrale et promouvoir leur activité physique. Les porcs sont naturellement curieux, les jouets enrichissent donc leur environnement, ce qui est bon pour leur santé globale.
L’utilisation de jouets s’est révélée efficace pour réprimer les comportements indésirables, comme l’agressivité envers d’autres porcs et les morsures à la queue. Ils contrent également l’ennui.
Nous offrons des jouets souples de différentes formes et tailles à nos porcs pour les maintenir intéressés, motivés et actifs. Nous changeons régulièrement les jouets, leur en offrant de nouveaux pour qu’ils continuent d’être divertis. Nous suspendons les jouets du plafond pour qu’ils restent propres et stimuler leur envie d’explorer.
Non. Il s’agit toutefois d’une pratique courante ailleurs.
Non.
Nous étiquetons tous nos porcs d’un numéro d’identification national, il s’agit d’une pratique courante. Nous coupons également la pointe des « dents de loup » ou canines (nous ne les arrachons pas) des porcelets pour éviter qu’ils se blessent entre eux ou qu’ils blessent le pis ou les mamelles de la truie.
Le lait des vaches du Musée est envoyé à l’association Dairy Farmers of Ontario pour être traité, puis distribué dans les épiceries.
Les vaches produisent beaucoup plus de lait que ce dont le veau a besoin. Le lait de nos vaches est destiné à nos produits laitiers (pour la consommation humaine) et aux veaux.
Sur notre ferme, les veaux sont séparés des vaches le jour suivant leur naissance. On les envoie dans l’aile des veaux de notre étable laitière, où on les nourrit pendant la traite du matin et celle de l’après-midi. On les nourrit à la bouteille jusqu’à ce qu’ils soient prêts à boire directement dans un seau.
On les sèvre doucement du lait pour qu’à six mois ils ne mangent que du foin et des aliments de croissance pour les veaux.
Nos fermiers les amènent dans l’aile des veaux à l’aide d’un licou.
Voir la réponse à la question précédente.
Sur notre ferme, un veau peut se nourrir directement de sa mère tout au long de la journée qu’il passe avec elle.
La vache laitière moyenne sur notre ferme peut mettre bas de six à huit fois pendant sa vie.
Nous achetons le sperme de taureau pour le troupeau de vaches laitières de diverses entreprises qui ont des taureaux. Ces entreprises recueillent le sperme de taureau en prélevant l’éjaculat à l’aide d’un vagin artificiel. Une fois recueilli, le sperme est dilué et entreposé dans de petites pailles contenant de l’azote liquide. Il est ensuite livré à la ferme et rangé dans de petits contenants d’azote liquide jusqu’à son utilisation. L’utilisation de sperme provenant de plusieurs différents taureaux permet de maintenir la diversité génétique du troupeau, réduisant ainsi les problèmes de santé causés par la consanguinité.
La prévention et la détection précoce des mastites sont essentielles pour les éviter et les traiter. Les fermiers connaissent les signes de cette infection et surveillent les vaches de près pour déceler les vaches potentiellement malades. Certains types de mastites guérissent d’eux-mêmes. D’autres nécessitent des traitements antibiotiques.
Pendant la période de traitement, les fermiers traient la vache séparément et jettent le lait pour qu’il n’intègre pas la chaîne alimentaire. Des vétérinaires visitent nos vaches toutes les deux semaines, selon les directives de Herd Health.
Environ 50 % des veaux sont des mâles, donc à peu près 25 par année.
Le rendement dépend de la race. Notre Musée est un établissement éducatif et présente diverses races ayant différentes capacités de production de lait. La production est dynamique et dépend de nombreux facteurs, comme le bagage génétique, le stade de lactation de la vache, la qualité des aliments et les changements saisonniers.
La vache Holstein moyenne produit plus de 10 000 kilos de lait par année.
Puisque nous sommes un établissement éducatif, notre objectif n’est pas de maximiser la production. Si l’animal est en santé, il est possible qu’on le garde pour présenter la race.
La production de lait n’est pas nécessairement le principal critère de sélection des vaches dans l’industrie laitière. Globalement, la santé animale et la fertilité sont plus importantes que la production de lait.
Nous n’abattons aucun de nos animaux. Les vaches laitières qui quittent la ferme sont vendues à une maison de vente aux enchères.
Nous ne marquons pas nos vaches au fer. Selon la loi, nos animaux doivent avoir une étiquette d’oreille pour les identifier et pour des raisons de traçabilité.
Nous n’avons jamais amputé la queue des vaches. Cette pratique est maintenant interdite en Ontario.
À notre ferme, les animaux sont éborgnés plutôt qu’écornés. Lorsque les animaux sont éborgnés, ils sont endormis et reçoivent des médicaments pour gérer la douleur.
Nous ne castrons pas notre bétail.
Voir la réponse à la question précédente. Avant l’âge de deux mois, les bourgeons de cornes ne sont pas encore fixés au crâne. Les bourgeons de corne sont cautérisés, ce qui empêche les cellules qui forment les cornes de se développer. Les veaux qui subissent cette procédure sont endormis et on leur administre des analgésiques.